Road Trip en Basse-Terre

Publié le par Andju et Ben



Le week-end dernier fut un « pur » week-end, partagé entre découverte, fou-rires et expériences un peu extrêmes. Laissez-moi vous raconter cela.

Renaud reçoit depuis un peu plus d’une semaine une copine métropolitaine qui est venue goûter aux plaisirs de notre île. Tous les deux se sont prévus un week-end découverte de la Basse-Terre, auquel je me suis joint avec plaisir. Ces deux jours seront mémorables.

Après une soirée à l’appart plutôt arrosée en rhum, le rendez-vous est fixé au samedi 8h pour le départ vers le sud. Ange ne peut pas nous accompagner, boulot oblige. Nous prenons la route et, une fois la porte de Basse-Terre passée, nous vivons un moment assez exceptionnel (voir article « BOUM »). Nous reprenons notre route. Direction le Jardin botanique de Deshaies (ex-maison de Coluche) pour une longue visite au milieu d’espèces botaniques magnifiques et variées. C’est un très bel endroit, mais presque « trop » propre, trop artificiel : un petit coté disneyland un peu gênant. Nous tripons bien avec les animaux du parc : carpes voraces, loris farceurs et autres perroquets multicolores.

Après un bon sandwich dans Deshaies, nous rejoignons la plage au sable noir de Malendure, proche de Bouillante, pour plonger sur la réserve aquatique Cousteau. Anne et moi avons le niveau 1 de plongée sous-marine, mais pour Renaud, c’est le baptême ! Nous sommes toutefois sur le même bateau et partageons ensemble l’expérience ! Petit instant insolite lorsqu’à 20m de profondeur, nous tombons, Anne et moi, sur un buste en bronze du commandant Cousteau, que nous saluons en passant ! Nous passons la fin d’après-midi à siroter le planteur offert par le club de plongée, en admirant l’un des plus beaux couchers de soleil que j’aie pu voir.

Comme nous sommes des gens très peu organisés, à cette heure-là, nous ne savons pas encore où nous allons coucher. Mais un peu de débrouille et nous nous trouvons un gîte sur les hauteurs de Bouillante, véritable petite maison avec terrasse et piscine où nous passons une excellente soirée, accompagnée de… de… ? de rhum bien sûr !



                                                              

 

Le lendemain commence sous de moins bons auspices. Tandis que nous prenons la route de la Soufrière, la pluie commence à tomber. Elle ne nous quittera pas, et s’intensifiera même pendant notre ascension du volcan, accompagnée de violentes bourrasques de vent. Des conditions extrêmes pour une montée mémorable ! Brouillard épais, pluie forte, odeurs de souffre, ruissellements sur le chemin et température basse jusqu’au sommet. Que du bonheur ! En haut, le spectacle est étonnant : gouffres, pitons rocheux, végétation étrange et, un peu plus loin, un cratère fumant que l’on entend gronder… à vivre !

Au pied de la Soufrière se trouvent des sources chaudes (les Bains Jaunes) où nous nous baignons avec plaisir avant la redescente vers le beau temps.


 

Le dernier repas de notre road trip se fait à Trois-Rivières, chez un restaurateur grande gueule du nom de Maher, qui nous fait un peu peur au début (on n’arrive pas à savoir s’il est méchant ou pas), mais qui nous sert ce qu’il appelle « le meilleur planteur du monde » et nous offre en fin de repas un verre de rhum vieux et un autre de Schrub (Kes ke sé ??), que nous dégustons en écoutant un petit concert. Fin de repas idéale pour un week-end idéal...

Publié dans Journal de bord

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