Marie-Galante et son festival Terre de Blues

Publié le par Andju et Ben


Départ : Embarcadère de Pointe-à-Pitre, samedi 30 juin, 7h30.

Retour : lundi 1er juin, 19h30.

Destination : Grand-Bourg de Marie-Galante.

Participants : Renaud, Charlotte, Angéline, et Ben qui nous rejoindra le dimanche soir.


Nous avons profité du week-end de Pentecôte pour découvrir cette île paisible qu’est Marie-Galante. Troisième île des Antilles par sa superficie (158 km²), elle compte moins de 10000 habitants répartis sur les communes de Grand-Bourg, Capesterre et St Louis. La moitié des terres cultivables sont consacrées à la canne à sucre, une sucrerie et trois distilleries sont en activité : Père-Labat, Bellevue et Bielle. Vous vous douterez qu’on n’a pas manqué d’y faire un tour, avec dégustation de rhum blanc jusqu’à 59°, rhum doré, rhum vieux et nombreux rhums arrangés ! Pour ce qui est de l’artisanat, le sirop de batterie (je vous ferai goûter cet été) y est fabriqué, et nous avons aussi visité un petit atelier de poterie.


 


Charlotte nous avait dégotté un appartement plutôt bien situé, mais à part pour y dormir, nous n’y avons pas passé beaucoup de temps. La propriétaire nous a aussi loué une voiture (une Panda, il y en a un nombre incroyable là-bas, à croire que les Marie-Galantais ont des actions chez Fiat !), ce qui nous a permis de faire le tour en trois jours sans se speeder, d’autant plus qu’on y a croisé très peu de monde. A certains endroits, on a l’impression de faire un bond de quelques dizaines d’années en arrière, c’est ce qui fait le charme de l’île. Entre une chouette randonnée longeant les falaises au nord, quelques heures de bronzette sur les superbes plages, et les visites de sites incontournables, nous avons eu le plaisir de découvrir le Festival Terre de Blues.


Pour cette dixième édition, nous avions réservé des pass pour le samedi et le dimanche soir. Les concerts ont eu lieu en plein air, à l’Habitation Murat, un parc dans lequel se situe une ancienne habitation de maître. Le premier soir, nous avons rencontré quelques soucis d’organisation ce qui fait que nous avons pu apprécier rapidement Lucky Peterson, avant que Capelton ne le remplace (du ragga, disons que c’est un peu moins notre style, mais nous sommes restés jusqu’au bout !). En revanche le second soir fut excellent : Yann Negrit (un Guadeloupéen jouant du Ka-métal-jazz, à découvrir sur youtube ou myspace), Orquesta Broadway (un groupe venant de Cuba et USA pour de la musique latino) et Richard Bonat (jazzman camerounais)…on s’est régalé !


Vous l’aurez compris, ce fut un week-end vraiment sympa, entre potes et avec le soleil ! Pas vraiment reposant, le retour au boulot fut difficile pour certains mardi matin, mais ça en valait le coup !

 



Publié dans Journal de bord

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P
C'est sûr que si revenir au boulot, c'est être obligé de passer par les sites vus sur les 2 dernière photos de la page, ça fleure bon le bagne terrible et l'environnement anxyogène !!!<br /> Bises à tous les 2
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